Conduire le Changement en Logistique : Mission Possible !
- vincentperrouault
- 3 févr.
- 4 min de lecture
Ah, le changement en Logistique ! Cette douce mélodie qui fait frémir les équipes et hérisser les poils des plus aguerris... On l’annonce, on l’explique, on le planifie, et pourtant, il y a toujours ce moment où quelqu’un murmure : « Mais pourquoi changer ? Ça marchait très bien avant ! ». Spoiler alert : Non, ça ne marchait pas si bien que ça, sinon on ne serait pas là !
1. Comprendre les peurs pour mieux les désamorcer
Avant de foncer tête baissée dans le grand bain du changement, il faut prendre un instant pour comprendre pourquoi les équipes le redoutent. En supply chain, on est souvent sur du concret, du tangible : des stocks, des délais, des camions qui roulent... Modifier des process bien rodés, c’est comme demander à un cariste de troquer son Fenwick contre un monocycle : ça fait peur !
Astuce : Le changement n’est pas une attaque personnelle
Rassurez vos équipes : on ne change pas pour les accabler, mais pour les aider. Un stock mieux géré, c’est moins de stress sur les réapprovisionnements ; un WMS mieux paramétré, c’est moins d’erreurs à la préparation. Bref, que du bonheur !
Exemple concret : L’implémentation d’un nouvel ERP
Un entrepôt décide de remplacer son système de gestion des stocks archaïque par un ERP dernier cri. Jean, qui a 25 ans d’expérience dans l’entreprise, est sceptique : "Encore un truc qui va nous ralentir et nous compliquer la tâche !". Pendant ce temps, Sophie, jeune responsable logistique, voit immédiatement le potentiel du système pour optimiser les flux. La solution ? Former Jean de manière personnalisée, lui montrer des exemples concrets d’amélioration sur son poste, et l’impliquer dans le processus d’optimisation. Résultat : après quelques semaines, Jean devient un des ambassadeurs du projet !
2. Impliquer, plutôt qu’imposer
La pire chose à faire ? Arriver avec votre projet ficelé et dire : « Voilà comment ça va se passer ». Si vous voulez une mutinerie digne d’un film de pirates, c’est la méthode parfaite.
Solution : Co-construire
Dès le début, faites participer ceux qui vivront le changement au quotidien. Formez des groupes de travail, demandez leur avis, identifiez ensemble les points de friction et les solutions possibles. Résultat ? Des équipes qui se sentent écoutées et investies, et non pas des victimes d’une réforme tombée du ciel.
Exemple concret : Réorganisation d’un entrepôt
Lors d’une réorganisation d’un entrepôt pour optimiser les flux, les opérateurs les plus anciens voient d’un mauvais œil la suppression des anciens emplacements qu’ils connaissent par cœur. Plutôt que d’imposer le changement, l’entreprise met en place un groupe de réflexion où chacun peut proposer des solutions. Après plusieurs tests, l’équipe adopte finalement un nouveau schéma qui améliore la productivité de 15 %.

3. Gérer des équipes à maturité hétérogène
Dans une équipe supply chain, on a de tout : des anciens de la vieille école, des nouvelles recrues ultra-connectées, des opérationnels ultra-pragmatiques, des managers stratèges... Faire accepter le changement à tout ce petit monde demande un peu de finesse.
Astuce : Adapter son discours
Pour les plus anciens 🧓 : valorisez leur expérience et montrez comment le changement peut les soulager dans leur quotidien.
Pour les plus jeunes 🚀 : parlez en termes de modernité et de perspectives d’évolution.
Pour les sceptiques 🤨 : mettez en avant des résultats concrets et des retours d’expérience.
Exemple concret : Digitalisation des process
Lorsqu’une entreprise décide de passer à la préparation de commandes digitalisée, les jeunes collaborateurs s’adaptent immédiatement, tandis que les anciens résistent, attachés à leurs bons papier. Plutôt que d’imposer brutalement cette digitalisation, une formation progressive est mise en place, avec des sessions de coaching et un accompagnement sur le terrain. Résultat : après quelques semaines, même les plus réticents reconnaissent l’intérêt du nouveau système.
4. Accompagner sur le terrain
Les belles slides PowerPoint, c’est bien. Être présent sur le terrain, c’est mieux. Le changement ne s’impose pas derrière un écran, il s’incarne au quotidien.
Bonnes pratiques :
Organisez des ateliers et des formations courtes mais efficaces 🎓.
Soyez présent lors des premiers jours d’application pour répondre aux questions 👥.
Identifiez des ambassadeurs du changement dans chaque équipe pour relayer la dynamique 🎤.
Exemple concret : Mise en place d’un WMS
Un grand groupe implémente un nouveau WMS (Warehouse Management System). Plutôt que de laisser les équipes découvrir seules les nouvelles procédures, des Key User et des référents métiers sont nommés dans chaque service. Ils deviennent des points de contact privilégiés, rassurant leurs collègues et facilitant l’adoption.

5. Célébrer les victoires (même petites !)
On parle souvent des difficultés du changement, mais rarement des réussites ! Et pourtant, quoi de mieux que de valoriser les avancées pour motiver les troupes ?
Idée : Le trophée de la meilleure adaptation 🏆
Pourquoi ne pas organiser un petit challenge interne, avec une récompense pour l’équipe ou l’individu qui aura le mieux intégré le changement ? Rien de tel pour motiver les plus réticents.
Exemple concret : Réduction des erreurs de préparation
Après l’introduction d’un nouveau système de scan pour la préparation des commandes, le taux d’erreurs chute de 30 %. Pour récompenser cette belle amélioration, un prix est remis aux équipes les plus performantes, renforçant ainsi leur engagement dans le processus.
En conclusion
Le changement en logistique, c’est comme un nouvel itinéraire pour un chauffeur-livreur 🚚 : au début, ça surprend, on craint de se perdre, mais une fois adopté, c’est souvent plus rapide et plus fluide. Avec une bonne dose d’écoute 👂, d’accompagnement 🤝 et de valorisation 🎉, même les plus sceptiques finissent par voir les bénéfices. Alors, prêt(e) à tracer de nouvelles routes ensemble ?
Comments